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Bonjour,
Je pense que ça peut être intéressant de voir les outils que les autres utilisent.
Voici mes préférés:
Un piochon américain
pas trop lourd, la lame fait 31.5 cm de long
5.5 cm à l'endroit le plus large.
Une pelle pliable de l'armée allemande
Très robuste.
Avec un système de blocage plus pratique et plus efficace que la bague à visser.
Et plusieurs positionnements possibles.
Ma pelle fétiche, mon inséparable complice
Pour moi, c'est le top; mais je vais développer ma pensée.
Notre hobby, la détection de métaux, est une activité qui implique de beaucoup creuser dans des sols extrêmement variés, et ce, en toutes saisons.
L'on rencontre aussi bien des sols tendres que des très durs, des argileux lourds et collants, des sablonneux, des pierreux, des secs ou très humides et même des sols gelés. Et bien j'ai trouvé cet outil redoutable dans toutes les situations.
Sa faible largeur et son tranchant font qu'elle pénètre sans effort, et le fait que la lame soit un peu plus étroite au dessus élimine les frottements latéraux lors de la pénétration et donc un effort inutile, surtout dans les sols argileux.
La découpe en 2 pointes tranchantes du bord d'attaque rend la pénétration du sol plus facile qu'avec un bord droit, et de plus, pas de soucis avec des racines récalcitrantes, elles sont tranchées sans problème, d'autant que les protège semelles permettent une poussée plus franche.
Sa longueur et son poids tout à fait raisonnables ne me posent aucun problème pour l'emmener en prospection; quant à l'entretien, n'en parlons pas, c'est de l'inox.
Alors, tout ça fait que, pour moi qui suis plutôt paresseux, cet outil est un rêve, et pour l'usage que j'en fais, je lui trouve beaucoup plus de qualités que celles que l'on attend d'un transplanteur.
Ah oui, j'oubliais, la solidité, et bien là je ne sais pas, j'en parlerai le jour où je l'aurai cassé; mais, vu ce que je lui ai déjà fait subir, je pense que la casse n'est pas pour demain.
Voici ce qui est dit au sujet de la fabrication; ça n'a pas l'air d'être des plaisantins avec le matos.
Dans la petite ville de Bovenkarspel, à l'Ouest de la Hollande trois frères, Aad, Jaap et Frank SNEEBOER forgent à la main des outils de jardin.
Toujours confectionné à partir des meilleurs matériaux, un outil Sneeboer est unique.
Pas moins de 14 étapes, toutes artisanales, sont nécessaires à sa fabrication. Les plus importantes sont celles qui donnent à l'inox son état austénitique, un degré de dureté mécanique que le processus de fabrication des outils modernes - découpe dans une tôle d'acier puis formation dans une presse - ne permet plus d'atteindre. L'outil est d'abord chauffé au charbon de bois à une température de 1000°C. Le Carbone du charbon se combine alors avec l'inox lui donnant sa dureté. Refroidi à l'air, puis rendu à une température de 200°C, l'outil est alors affiné au marteau, renforcé là où se concentre l'effort et rendu tranchant sur les côtés.
Une autre qualité d'inox, flexible pour ne pas entamer le bois, est utilisé pour l'emmanchement réalisé par deux longues férules rivetées au manche en deux points, beaucoup plus résistant que l'usuel emmanchement à soie.
Les deux inox sont ensuite soudés suivant une technique ancienne. L'inox est ensuite brossé à la main, le polissage éliminant les imperfections du métal.
Un outil en inox ainsi poli ne s'oxyde pas, ne se nettoie pas et la terre n'y colle pas.
Le frêne est utilisé pour les longs manches pour ses qualités de robustesse et de souplesse - il ne rompt pas comme le hêtre et est plus léger que le hickory.
Les outils à mains utilisent le bouleau pour ses qualités similaires.
La bonne matière et la bonne fabrique : quiconque a essayé un outil Sneeboer ne pourra plus s'en passer !
Pour les amateurs voici un lien où l'on peut en trouver, ainsi que d'autres outils pas tristes du tout, venant du même fabricant.
Je pense que ça peut être intéressant de voir les outils que les autres utilisent.
Voici mes préférés:
Un piochon américain
pas trop lourd, la lame fait 31.5 cm de long
5.5 cm à l'endroit le plus large.
Une pelle pliable de l'armée allemande
Très robuste.
Avec un système de blocage plus pratique et plus efficace que la bague à visser.
Et plusieurs positionnements possibles.
Ma pelle fétiche, mon inséparable complice
Pour moi, c'est le top; mais je vais développer ma pensée.
Notre hobby, la détection de métaux, est une activité qui implique de beaucoup creuser dans des sols extrêmement variés, et ce, en toutes saisons.
L'on rencontre aussi bien des sols tendres que des très durs, des argileux lourds et collants, des sablonneux, des pierreux, des secs ou très humides et même des sols gelés. Et bien j'ai trouvé cet outil redoutable dans toutes les situations.
Sa faible largeur et son tranchant font qu'elle pénètre sans effort, et le fait que la lame soit un peu plus étroite au dessus élimine les frottements latéraux lors de la pénétration et donc un effort inutile, surtout dans les sols argileux.
La découpe en 2 pointes tranchantes du bord d'attaque rend la pénétration du sol plus facile qu'avec un bord droit, et de plus, pas de soucis avec des racines récalcitrantes, elles sont tranchées sans problème, d'autant que les protège semelles permettent une poussée plus franche.
Sa longueur et son poids tout à fait raisonnables ne me posent aucun problème pour l'emmener en prospection; quant à l'entretien, n'en parlons pas, c'est de l'inox.
Alors, tout ça fait que, pour moi qui suis plutôt paresseux, cet outil est un rêve, et pour l'usage que j'en fais, je lui trouve beaucoup plus de qualités que celles que l'on attend d'un transplanteur.
Ah oui, j'oubliais, la solidité, et bien là je ne sais pas, j'en parlerai le jour où je l'aurai cassé; mais, vu ce que je lui ai déjà fait subir, je pense que la casse n'est pas pour demain.
Voici ce qui est dit au sujet de la fabrication; ça n'a pas l'air d'être des plaisantins avec le matos.
Dans la petite ville de Bovenkarspel, à l'Ouest de la Hollande trois frères, Aad, Jaap et Frank SNEEBOER forgent à la main des outils de jardin.
Toujours confectionné à partir des meilleurs matériaux, un outil Sneeboer est unique.
Pas moins de 14 étapes, toutes artisanales, sont nécessaires à sa fabrication. Les plus importantes sont celles qui donnent à l'inox son état austénitique, un degré de dureté mécanique que le processus de fabrication des outils modernes - découpe dans une tôle d'acier puis formation dans une presse - ne permet plus d'atteindre. L'outil est d'abord chauffé au charbon de bois à une température de 1000°C. Le Carbone du charbon se combine alors avec l'inox lui donnant sa dureté. Refroidi à l'air, puis rendu à une température de 200°C, l'outil est alors affiné au marteau, renforcé là où se concentre l'effort et rendu tranchant sur les côtés.
Une autre qualité d'inox, flexible pour ne pas entamer le bois, est utilisé pour l'emmanchement réalisé par deux longues férules rivetées au manche en deux points, beaucoup plus résistant que l'usuel emmanchement à soie.
Les deux inox sont ensuite soudés suivant une technique ancienne. L'inox est ensuite brossé à la main, le polissage éliminant les imperfections du métal.
Un outil en inox ainsi poli ne s'oxyde pas, ne se nettoie pas et la terre n'y colle pas.
Le frêne est utilisé pour les longs manches pour ses qualités de robustesse et de souplesse - il ne rompt pas comme le hêtre et est plus léger que le hickory.
Les outils à mains utilisent le bouleau pour ses qualités similaires.
La bonne matière et la bonne fabrique : quiconque a essayé un outil Sneeboer ne pourra plus s'en passer !
Pour les amateurs voici un lien où l'on peut en trouver, ainsi que d'autres outils pas tristes du tout, venant du même fabricant.